Médailles religieuses et objets de dévotion

Médailles religieuses et objets de dévotion

Les boutons-enseignes en bronze étamé du XVe / XVIe siècle

 Les boutons-enseignes en bronze étamé

du XVe / XVIe siècle

 

TL

   

Il existe dans le domaine religieux un type particulier d’objets, intrigants, rares et en général magnifiquement décorés : ce que nous appellerons pour l’instant, faute de mieux, les boutons-enseignes de pèlerinage. Nous n’avons que peu d’informations concernant ces artefacts qui n’ont jamais vraiment fait l’objet d’une étude complète et sérieuse de la part des instances archéologiques. Avec la multiplicité des détecteurs de métaux ces dernières années, de nombreux nouveaux modèles (formes et décors) ont fait leur apparition et se sont rajoutés aux quelques exemplaires connus précédemment et peut-être publiés de plus longue date dans des revues spécialisées ou des ouvrages scientifiques. Avec cet apport supplémentaire d’objets, nous pouvons à présent échafauder des hypothèses plus précises, bien que souvent non vérifiables.

 

I-                   Le rôle des boutons-enseignes

La première question que l’on peut se poser à propos de ces boutons concerne leur utilisation : à quoi servaient-ils exactement ? Il est évident qu’il ne s’agit pas de boutons au sens premier, c’est-à-dire servant à fermer ou attacher un vêtement ou un objet, même si l’attache de type « bouton » au dos pourrait prêter à confusion. En considérant la taille relativement importante et le soin particulier apporté à la gravure des décors et à la qualité de ces objets en général, il semble raisonnable de penser que ces « boutons » servaient avant tout de décorations ou d’objets ostentatoires, c’est-à-dire prévus pour être montrés et vus, l’attache au revers servant à coudre l’objet sur un support (vêtement, chapeau, besace).

Lorsque l’on s’attache aux décors proprement dits, il apparait que tous quasiment sont d’ordre religieux[1]. Ils représentent des saints, saintes ou scènes religieuses précises. Je n’ai personnellement jamais vu de bouton-enseigne de ce type à décor véritablement profane, pour l’instant. Ces objets ont-ils dès lors un lien direct avec la religion ou ne sont-ils tout au plus qu’un reflet du lien fort existant à l’époque entre le profane et le religieux ? En clair, ont-ils été émis par ou pour des autorités religieuses, ou en tout cas sont-ils liés à des lieux saints ou des pratiques religieuses précises, ou ne reflètent-ils finalement que la tendance générale de l’art à se limiter à l’époque presque exclusivement au domaine religieux ?

Certains pourraient voir dans ces boutons-enseignes des signes distinctifs de métiers ou corporations. Or, si les corporations ont dès le Moyen-Age adopté effectivement des saints patrons ou saintes patronnes, on retrouve également par exemple sur les boutons-enseignes des représentations du Christ, de la crucifixion, de l’Annonciation ou de l’ostension du Saint Suaire. Or, je ne vois pas comment une corporation aurait pu et osé choisir une de ces scènes saintes comme symbole ou signe de ralliement. Si ces objets sont bien liés à des groupes particuliers, il ne peut s’agir que de communautés ou confréries religieuses, tout au plus.

Parallèlement à cela, il est clairement prouvé par les textes et les trouvailles archéologiques[2] que les lieux de pèlerinage émettaient au Moyen-Age des enseignes[3], principalement en plomb ou alliages à forte proportion de plomb, vendues aux pèlerins afin de prouver qu’ils avaient bien participé au pèlerinage en question et cousues sur leurs vêtements, chapeaux, manteaux, besaces. Or, durant la Renaissance ces enseignes en plomb se raréfient peu à peu au XVe siècle et disparaissent totalement au début du XVIe siècle. Mais entre cette raréfaction au XVe siècle et l’apparition à la fin du XVIe siècle des premières médailles religieuses telles que nous les connaissons aujourd’hui, il est impensable, et même totalement improbable, qu’il n’y ait pas eu d’objets de remplacement, ne serait-ce que pour des raisons économiques liées à la gestion des lieux de pèlerinage, qui tiraient tout de même des revenus très substantiels de la vente d’objets et de souvenirs aux pèlerins. Ils ne se seraient certainement pas privés d’une telle manne financière. Or, les seuls objets que l’on trouve durant la période qui nous intéresse et qui auraient pu faire office de souvenirs de pèlerinage (outre les ampoules) sont justement ces boutons-enseignes et les très rares enseignes anthropomorphes (de sainte Barbe, saint Quentin, saint Nicolas, saint Michel, …) en bronze ou métaux précieux (encore plus rares) qui elles aussi ont très souvent une attache de type « bouton » à l’arrière. Cela prouve bien que ces objets devaient effectivement être des enseignes de pèlerinage, les descendantes des enseignes en plomb du Moyen-Age et les ancêtres de nos médailles religieuses. Ces objets servaient à la fois de preuves du pèlerinage effectué (fonction ostentatoire) et d’objets propitiatoires (protection contre les maladies, notamment).

II-                La datation des boutons-enseignes

Autant que je sache, aucun de ces boutons-enseignes n’a jamais été trouvé en contexte de fouilles archéologiques et donc daté clairement par la stratigraphie. Les seules données que l’on trouve sont issues du milieu de la prospection de métaux et basées uniquement sur un ressenti lié au style artistique de ces objets et d’un soit disant contexte. Mais chacun sait que trouver une monnaie d’une période à un certain endroit ne veut pas dire que tous les objets trouvés au même endroit datent de cette même période, sauf s’ils ont été trouvés dans la même strate archéologique. Quoi qu’il en soit, ces informations nous donnent de façon très approximative et relativement arbitraire une datation entre la fin du XVe siècle et le début XVIe siècle. Mais ces enseignes ont-elles persisté une année, une décennie ou un siècle ? Aucune information à ce sujet ne peut être trouvée ni dans les textes, ni à l’aide des contextes de trouvailles.

Louis Dancoisne datait du XVe siècle une de ces enseignes représentant la Vierge Marie, découverte près d’Arras[4], dans son ouvrage. Notons au passage que pour lui aucun doute ne semblait permis quant à la nature d’enseigne de pèlerinage de ces objets.

Il est tout de même notable que, malgré une relative variété de formes (rond, losange, carré, hexagone, hexagone à côtés concaves, fleur à huit pétales, …etc), les dimensions et le style de fabrication restent sensiblement les mêmes d’un exemplaire de même forme à l’autre. Les dimensions par exemple ne varient guère que de quelques millimètres tout au plus pour une même forme. Il est difficile de croire que sur un siècle, même sur quelques décennies, les variations n’aient pas été plus importantes, tant au niveau des dimensions que des formes et des décors. D’autant plus que l’on parle ici d’artisanat et non de production industrielle. Par conséquent, il est plus logique de penser que ces enseignes n’ont finalement été fabriquées et diffusées que sur une très courte période de quelques années tout au plus. Elles devaient répondre à une sorte de mode, très éphémère, un peu comme les pin’s des années 1990[5]. Cela expliquerait également la relative rareté de ces enseignes, en comparaison par exemple des médailles religieuses du XVIIe ou XVIIIe siècle que l’on trouve en plus grande quantité. Mais malheureusement, cela ne nous donne pas la période exacte de fabrication et nous ne pouvons que nous satisfaire pour l’instant, faute de mieux, d’un intervalle de temps s’étendant entre le XVe et le XVIe siècle (nous verrons dans le paragraphe suivant que nous pouvons tout de même fixer une fourchette plus précise grâce à un type de bouton, celui de l’ostension du Saint Suaire).

III-              La répartition géographique et l’attribution des boutons-enseignes

Les trouvailles qui se sont succédé depuis plusieurs années ont été faites principalement dans la moitié nord de la France. Parmi ces nombreuses trouvailles dont le lieu de découverte nous est connu, outre les exemplaires provenant des Alpes, une seule a été faite au sud de la Loire, en Gironde. Toutes les autres provenances connues par nous se situent dans la partie nord du pays. Elles proviennent de presque tout le territoire, de Bretagne, du Nord, d’Île de France, d’Alsace, de Bourgogne, du Centre, …etc. Mais le détail du lieu de trouvaille de bon nombre de ces enseignes n’est malheureusement pas connu et les informations que nous aurions pu en tirer sont perdues à jamais. Quoi qu’il en soit, il n’y a visiblement aucune logique géographique particulière au niveau de la diffusion des boutons-enseignes.

Mais nous pouvons toutefois mettre en évidence un lien apparemment entre certains décors ou saints représentés et les lieux effectifs de découverte. Ci-dessous, quelques exemples ou hypothèses d’attributions à des lieux de pèlerinage bien précis.

1-      Pour commencer, les exemplaires représentant l’ostension du Saint Suaire proviennent en majorité de Savoie ou Haute-Savoie (même si un exemplaire a tout de même été découvert dans le Maine et Loire, loin de son lieu d’origine). Si ces boutons sont précisément anépigraphes, le décor est lui sans équivoque et ils peuvent ainsi être directement rattachés à la ville de Chambéry, où le Saint Suaire fut conservé entre 1452 et 1578 (cela nous donne également par la même occasion  des limites post quem et ante quem pour ces boutons-enseignes). Il semblerait que ce type de bouton ait été un souvenir de pèlerinage dans la ville de Chambéry. Reste à savoir toutefois si l’émission de cet objet peut être rattachée à une ostension bien précise du Saint-Suaire, et si donc elle correspond à un événement ponctuel, ou si au contraire cette enseigne a été diffusée sur une plus longue période en tant que souvenir lié à un pèlerinage à Chambéry.

2-      Autre exemple, les boutons représentant saint Nicolas, eux, proviennent majoritairement de la Marne et Haute-Marne[6] et pourraient être rattachés (hypothèse à vérifier, toutefois) à l’abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines dans la Haute-Marne[7].

3-      Un rare exemplaire représentant saint Edmond (ou Edme) de Cantorbéry est quant à lui probablement à rattacher au pèlerinage très populaire qui avait lieu depuis le moyen-âge dans la ville bourguignonne de Pontigny (Yonne) où sont conservés les reliques de ce saint[8].

4-      Un autre exemplaire représentant saint Fiacre est à rattacher, tout comme les nombreuses enseignes médiévales en plomb de ce saint découvertes dans la Seine[9], à la ville de Saint-Fiacre (Seine-et-Marne)[10] où sont conservées les reliques.

5-      De même, deux très rares exemplaires représentant saint Julien de Brioude[11] sont à attribuer clairement par le texte inscrit dessus à la ville de Saint-Julien-de-Vouvantes (département de la Loire Atlantique), qui était un lieu de pèlerinage très populaire depuis le miracle qui eut lieu en sa chapelle au XVe siècle. Un autre exemplaire avait déjà auparavant été étudié par M. E. Hucher[12]. A noter que l’enseigne en question avait été attribuée par erreur par cet auteur à la ville de Vouvant (Vandée). Il la datait déjà à l’époque de la fin du XVe siècle.

6-      Un autre exemplaire, représentant la Sainte Face du Christ de Laon, est à rattacher clairement de par son iconographie à la ville de Laon dans l’Aisne, plus particulièrement au monastère de Montreuil-sous-Laon, où était conservée et révéré jusqu’à la Révolution, une ancienne copie du linge ayant servi à essuyer le visage ensanglanté du Christ et qui avait conservé miraculeusement son empreinte.

7-      Un autre très rare bouton représentant saint Quirin de Neuss est à rattacher clairement à la localité de Saint-Quirin en Moselle[13], où un prieuré a été construit au moyen-âge pour commémorer la halte de l’âne qui transportait les reliques du saint de Rome à Neuss en Westphalie. Le prieuré devint par la suite un important lieu de pèlerinage.

8-      Le seul et unique exemplaire connu à ce jour représentant le supplice de saint Quentin est quant à lui probablement à rattacher à la ville de Saint-Quentin dans l’Aisne, dont le saint est le protecteur.

9-      Et enfin, certains boutons représentant la Vierge Marie dans une barque ou un bateau sont rattachés sans équivoque, grâce au texte (DE.BOULONGNIE), à la ville de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où des enseignes médiévales en plomb à même décor avaient aussi déjà été identifiées pour ce lieu de pèlerinage[14].

Il semblerait ainsi que chaque décor et saint patron représenté sur ces enseignes soit rattaché directement à une ville ou un lieu de pèlerinage particulier. Mais cela reste à prouver par une étude statistique plus poussée par type de décors et lieux de découverte. La grande majorité de ces décors restent en effet encore à attribuer, pour l’instant.

Or, si les décors eux-mêmes diffèrent, le style de fabrication, matière, dimensions, formes, comme nous l’avons vu plus haut, sont étrangement semblables d’un exemplaire à l’autre. Or, nous avons du mal à comprendre comment une fabrication aussi spécifique, qui visiblement et comme vu précédemment n’a duré que quelques années tout au plus, aurait pu être à ce point semblable dans des lieux géographiques aussi éloignés que la Bretagne et les Alpes, la Bourgogne et le Nord. Les techniques de fabrication, les matières et le savoir-faire auraient dû ainsi être identiques. Compte tenu du caractère artisanal des productions de l’époque et des disparités de développement des différentes régions, il est quasiment impossible que des productions identiques, avec exactement les mêmes modes opératoires, aient pu exister à des centaines de kilomètres les unes des autres. La solution la plus logique nous amène donc à un seul lieu de fabrication. Mais quid des spécificités locales au niveau des décors dans ce cas et du lien existant entre chaque enseigne et le lieu de pèlerinage auquel elles sont rattachées ? Les décors étaient-ils gravés sur le lieu-même de fabrication et sur commande et les objets ensuite envoyés vers chaque lieu de pèlerinage demandeur ? Une autre solution peut être envisagée : les boutons-enseignes n’étaient-ils pas tout simplement fabriqués dans un seul et même lieu, puis acheminés, vierges de tout décor, dans toute la France, chaque lieu de pèlerinage se chargeant ensuite de graver les décors sur place, en fonction de leurs besoins ? Reste que cette solution ne correspond  pas trop aux habitudes de l’époque. Un artisan du XVe ou XVIe siècle n’aurait certainement pas manqué l’occasion de terminer un objet pour pouvoir le vendre un peu plus cher. De même, la notion même de séparation des tâches et de produit semi-fini n’est pas commune dans le monde de l’artisanat, surtout à l’époque qui nous intéresse. Tous les produits étaient par définition artisanaux et chaque artisan spécialisé allait au bout de son ouvrage, pour des raisons économiques, mais également de notoriété et de fierté. L’idée même d’envoyer un produit non terminé à un client est une notion qui est née avec l’industrialisation au XVIIIe et XIXe siècle. Il est donc plus que probable que l’ensemble du processus de fabrication avait effectivement lieu au même endroit. Ainsi, chaque client commandait ses décors qui étaient gravés sur les enseignes qui lui étaient ensuite envoyées. Un parallèle avec un autre exemple bien connu peut être fait, celui de la ville de Nuremberg, spécialisée depuis le XVe siècle dans les jetons de compte et autres jetons, qui étaient diffusés dans toute l’Europe. Ces jetons étaient commandés soit par des commerçants, soit directement par les villes, voire le Trésor Royal lui-même. Les clients étaient nombreux et les jetons de Nuremberg ont été ainsi diffusés sur tout le Vieux Continent, jusqu’en Grande-Bretagne. Bien que les enseignes qui nous intéressent n’ont, elles, a priori et jusqu’à preuve du contraire, été diffusées qu’en France, ce qui tendrait à placer le lieu de fabrication dans notre pays, il n’en reste pas moins à présent à déterminer l’endroit de fabrication exact.

Tout ceci reste bien entendu à l’état d’hypothèses non vérifiable pour l’instant. Toutefois, nous sommes toujours dans l’attente de nouveaux éléments qui nous permettraient de dater et d’identifier de façon plus précise ces objets Ô combien précieux et intéressants, ainsi que leur lieu de fabrication.

IV-             Une proposition de typologie des boutons-enseignes connus

A ce jour, plus de quatre-vingt-dix modèles différents (formes-décors) ont été identifiés. Il est plus que probable que bon nombre de nouveaux modèles se rajouteront dans les années qui viennent, au fur et à mesure de leur découverte en fouilles archéologiques ou en prospection au détecteur de métaux. Quoi qu’il en soit, voici une première proposition de typologie de tous les exemplaires différents connus.

Saint André

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.ANDREA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint André debout à gauche, les bras croisés sur la poitrine, derrière lui la croix en forme de X sur laquelle il fut crucifié en 60 après JC à Patras, dans le Péloponnèse

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.A.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint André debout à gauche tenant un livre ouvert et la croix en forme de X sur laquelle il fut crucifié en 60 après JC à Patras, dans le Péloponnèse

Forme : Rond

Inscriptions : S.ANDREA.ORA.PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint André debout à gauche, les bras croisés sur la poitrine, derrière lui la croix en forme de X sur laquelle il fut crucifié en 60 après JC à Patras, dans le Péloponnèse

 

Saint Antoine

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.A.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Antoine de face tenant sa croix et  un livre ouvert. une clochette du cochon des Antonins à sa gauche

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.A.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Antoine à droite face au démon, une clochette du cochon des Antonins accrochée à un arbre à gauche, en-dessous une ourse

Sainte Barbe

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre. Derrière elle la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre. Devant elle la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout de face, tenant la palme du martyr et un livre. A sa gauche la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : SANCTA.BARBARA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. Devant elle la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : SANCTA.BARBARA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. A sa droite la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Carré

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout de face, tenant la palme du martyr et un livre. A sa gauche la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Rond

Inscriptions : SANCTA.BARBARA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout de face, tenant la palme du martyr et un livre. A sa gauche la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Rond

Inscriptions : SANCTA.BARBARA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. A sa droite la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. Devant elle, la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père. Tout autour du bouton, une frise florale.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre. Devant elle, la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Rond

Inscriptions : SANCTA.BARBARA.ORA.PRO.

NOBIS.GAVDE 

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. A sa droite, la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

 

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre. Devant elle, la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre. Derrière elle, la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Forme : Losange

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout de face, tenant la palme du martyr et un livre. A sa gauche la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père. Un grènetis rond autour et une fleur à chaque coin.

Forme : Losange

Inscriptions : SANCTA.BARBARA.ORA.PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout de face, tenant la palme du martyr et un livre. A sa gauche la tour à trois fenêtres dans laquelle elle fut enfermée par son père.

Sainte Barbe et la Vierge

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre, face à la Vierge nimbée tenant l’Enfant Jésus et un sceptre. Entre les deux,  la tour à trois fenêtres dans laquelle sainte Barbe fut enfermée par son père.

 

Sainte Barbe et saint Jacques le Majeur

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à gauche, tenant la palme du martyr et un livre, face à saint Jacques tenant un bâton de pèlerin et la main sur sa besace. Entre les deux,  la tour à trois fenêtres dans laquelle sainte Barbe fut enfermée par son père.

 

Sainte Barbe et saint Nicolas

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre, face à saint Nicolas tenant une crosse. Entre les deux, la tour à trois fenêtres dans laquelle sainte Barbe fut enfermée par son père et les trois enfants du saloir que saint Nicolas ressuscita.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Barbe debout à droite, tenant la palme du martyr et un livre, face à saint Nicolas tenant une crosse. A l’extrême gauche du bouton, la tour à trois fenêtres dans laquelle sainte Barbe fut enfermée par son père. Entre les deux saints, les trois enfants du saloir que saint Nicolas ressuscita.

Saint Bavon de Gand

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Gand (Belgique)

Description : saint Bavon de Gand de face devant une tour et la ville de Gand, et tenant un faucon sur sa main gauche.

 

Sainte Catherine d’Alexandrie

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : sainte Catherine d’Alexandrie de face, tenant un livre et l’épée de sa décollation (décapitation). Elle foule du pied l’Empereur Maximien, son bourreau. Derrière elle, la roue de son supplice.

 

Saint Corneille

Forme : Rond

Inscriptions : SANCT.CORNILLE

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Corneille de face, tenant un bâton crucifère et une cloche (?). De part et d’autre, deux personnages en prière, orant ou paralytiques (?)

 

Christ

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Laon (02)

Description : Sainte Face du Christ de Laon. Une fleur de lis au-dessus et sur les côtés.

Bouton plus petit que les autres exemplaires.

Forme : Rond

Inscriptions : IHS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : monogramme du Christ IHS

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Agneau divin à gauche, portant le gonfanon du Christ

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : le Christ conduit en barque par saint  Jean l'Hospitalier et une autre sainte

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : scène de la Nativité 

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : scène de la crucifixion : la Vierge Marie et saint Jean l’Evangéliste aux pieds de la croix sur laquelle est crucifié le Christ.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : scène de la crucifixion : la Vierge Marie et Marie-Madeleine aux pieds de la croix sur laquelle est crucifié le Christ.

Forme : Hexagone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : scène de la crucifixion : la Vierge Marie et Marie-Madeleine aux pieds de la croix sur laquelle est crucifié le Christ.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Evêque de face exhibant la Sainte Tunique du Christ. Derrière lui, certaines Arma Christi (Croix, dé, perche, glaive, clou)

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : IHS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Monogramme du Christ IHS en écriture baroque encadrées par une fleur de chaque côté

Christ et Marie-Madeleine

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Le Christ jardinier, tenant une bèche, apparaissant à Marie-Madeleine. Entre les deux, un arbre.

 

Saint Christophe

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Christophe tenant un bâton et traversant la rivière, avec sur ses épaules l’Enfant Jésus tenant un crucifix. A leur gauche, l’ermite indiquant au saint le bon chemin avec sa lanterne.

 

Saint Claude

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : SANCTE.CLAVD.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Claude debout de face, portant les habits d’évêque, tenant un livre et un sceptre crucifère.

Forme : Rond

Inscriptions : S.CLAVDI.ORA.PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Claude debout de face, portant les habits d’évêque et un sceptre crucifère.

Forme : Rond

Inscriptions : S.C.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Claude debout de face, portant les habits d’évêque, un livre et un sceptre crucifère.

 

Saint Edmond de Cantorbéry

Forme : Rond

Inscriptions : SANCTV.EDMONDV.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Edmond de Cantorbéry bénissant à gauche un enfant mort (?)

 

Saint Etienne

Forme : Rond

Inscriptions : SANCTE.STEPHANE.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Etienne le Diacre (Stephanus, en latin) debout de face, tenant un livre et la palme du martyr

 

Saint Fiacre

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.FIACRI.ORA .PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : Saint-Fiacre (77)

Description : Saint Fiacre de face, tenant un livre et une bèche.

 

Saint Gaud

Forme : Rond

Inscriptions : S.GAVDI.ORA .PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : Inconnu

Description : Saint Gaud de face, tenant un livre et un bâton crucifère.

 

Saint Georges

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Georges à cheval à droite, terrassant le dragon. La princesse se tient en prière devant lui. Derrière le saint, un château et le père de la princesse.

 

Saint Hubert

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.HVMBERT

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Hubert à cheval à droite, soufflant dans un cor de chasse, face à un cerf entre les cornes duquel apparaît le Christ crucifié. Sous le cheval, le chien de chasse de saint Hubert et au-dessus de la scène, un ange apportant une étole.

Forme : Octogone

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Hubert à genoux à gauche, face à un cerf entre les cornes duquel apparaît le Christ crucifié. Derrière lui son cheval et au-dessus de la scène un ange apportant une étole.

Saint Jacques le Majeur

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Jacques de face, tenant un bourdon. Deux personnages de part et d’autre derrière lui tenant des bâtons.

 

Saint Jean Baptiste

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Jean Baptiste de face, tenant l’agneau divin et le gonfanon.

Forme : Rond

Inscriptions : ECC.CAPV.S.IOHANIS.BATISTE.IV.DISCO

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Hérode et Hérodia tenant le plateau avec la tête de st Jean Baptiste.

Saint Julien (de Brioude ?)

Forme : Rond

Inscriptions : SAINCT.IVLIAИOS.VOVAИT

Lieu de rattachement : St-Julien-de-Vouvantes (44)

Description : saint Julien en armure de face, tenant une bannière et un bouclier, une paire de ceps devant lui.

Forme : Rond

Inscriptions : SAИCT.IVLIAT.DE.VOVAИTE

Lieu de rattachement : St-Julien-de-Vouvantes (44)

Description : saint Julien en armure à gauche, tenant une bannière et un bouclier, une paire de ceps devant lui.

Forme : Rond

Inscriptions : SAINCT.IVLIAИ.DƐ.VOVAИT

Lieu de rattachement : St-Julien-de-Vouvantes (44)

Description : saint Julien en armure de face, tenant une bannière et un bouclier, une paire de ceps devant lui.

 

Saint Martin de Tours

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.M.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Martin de Tours sur son cheval partageant son manteau avec un pauvre tenant un cane.

 

Saint Mathurin

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Mathurin debout de face sous une architecture de plein cintre, exorcisant Théodora, la fille de l’Empereur Maximien Hercule. Le démon s’échappe de la bouche de cette dernière. Derrière eux, l’Empereur et au-dessus de lui, une paire de ceps.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S (inversé).MATVRIN

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Mathurin debout de face, exorcisant Théodora, la fille de l’Empereur Maximien Hercule. Le démon s’échappe de la bouche de cette dernière. Derrière le saint une paire de ceps.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S (inversé). (forme inachevé de l’enseigne précédente ?)

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Mathurin debout de face, exorcisant Théodora, la fille de l’Empereur Maximien Hercule. Le démon s’échappe de la bouche de cette dernière. Derrière le saint une paire de ceps.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Mathurin debout de face, exorcisant Théodora, la fille de l’Empereur Maximien Hercule. Le démon s’échappe de la bouche de cette dernière. Derrière le saint une paire de ceps.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Mathurin debout de face, exorcisant Théodora, la fille de l’Empereur Maximien Hercule. Le démon s’échappe de cette dernière. Derrière eux, l’Empereur et au-dessus de lui, une paire de ceps.

 

Saint Michel

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Michel psychopompe (peseur d’âmes) portant son épée levée et une balance. Un personnage dans chacun des deux plateaux est récupéré à gauche par le bien (l’ange Gabriel ?) et à droite par un démon.

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Michel debout, terrassant le dragon avec une lance ou une épée (bouton incomplet)

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Michel debout à gauche, terrassant le dragon de son bras droit levé et armé d’une épée, le bras gauche protégé par un bouclier décoré d’une croix.

 

Saint Nicolas

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir. Derrière lui, le début d’une ville.

Forme : Quadrilobe

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir. Derrière lui, une ville.

 

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir. Derrière lui, une ville.

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir. Derrière lui, une ville

Forme : Rond

Inscriptions : S.NICOLÆ. ORA.PRO.NOBIS (les N sont inversés)

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir.

Forme : Ecusson

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Abbaye royale des prémontrés de Saint-Nicolas de Septfontaines (52) (à vérifier)

Description : saint Nicolas à gauche, tenant sa crosse et ressuscitant les trois enfants du saloir.

Saint Pierre

Forme : Hexagone

Inscriptions : S.S.

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Simon-Pierre debout de face, tenant une clef

Forme : Rond

Inscriptions : S.SIMON.ORA.PRO.NOBIS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Simon-Pierre debout de face, tenant la Bible et une grande croix

Saints Pierre et Paul

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Saint Pierre tenant une clef et saint Paul un glaive

 

Saint Quentin

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Quentin assis sur un siège, les bras levés. Deux soldats de part et d’autre, lui enfoncent des broches dans les épaules.

 

Saint Quirin de Neuss

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Prieuré de Saint-Quirin (57)

Description : saint Quirin debout de face, tenant un écu décoré de cercles et une lance de tournois

 

Saint Roch

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Roch debout de face, tenant un bourdon et montrant un bubon de peste que soigne un ange. Derrière le saint, un chien.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Roch debout de face, tenant un bourdon et montrant un bubon de peste que soigne un ange. Derrière le saint, un chien.

Saint Sébastien

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Sébastien attaché à un poteau et transpercé de flèches par un archer.

Forme : Octogone

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Sébastien attaché à un poteau et transpercé de flèches par un archer. Derrière lui, un soldat

Saint Servain

Forme : Octogone

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Servain de face tenant une crosse d’évêque de sa main gauche et une clef de sa main droite, et terrassant le dragon. Une coupe (?) devant lui.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : saint Servain de face tenant une crosse d’évêque de sa main droite et une clef de sa main gauche, et terrassant le dragon.

Saint Suaire de Chambéry

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : S.SVAIRE

Lieu de rattachement : Chambéry (73)

Description : Ostension du saint Suaire de Chambéry (futur saint Suaire de Turin) à la mode de cette ville, c'est-à-dire sur un échafaudage et soutenu par un nombre impair (trois) d'évêques.

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : Chambéry (73)

Description : Ostension du saint Suaire de Chambéry (futur saint Suaire de Turin) à la mode de cette ville, c'est-à-dire sur un échafaudage et soutenu par un nombre impair (trois) d'évêques.

Saint Suaire de Chambéry

Forme : Rond

Inscriptions : LE.S.SVAIRE.DE.IUS (Jésus)

Lieu de rattachement : Chambéry (73)

Description : Ostension du saint Suaire de Chambéry (futur saint Suaire de Turin) à la mode de cette ville, c'est-à-dire sur un échafaudage et soutenu par un nombre impair (trois) d'évêques.

 

Sainte Véronique

Forme : Rond

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Sainte Véronique de face, tenant le voile sur lequel est imprimé la Sainte Face du Christ. Deux femmes de part et d’autre.

 

Vierge Marie

Forme : Rond

Inscriptions : O.MATER.DEI.MEMANTO.MEI

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face, rayonnante,  tenant l’Enfant Jésus devant elle

Forme : Rond

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face, rayonnante,  tenant l’Enfant Jésus devant elle

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face, rayonnante,  tenant l’Enfant Jésus sur son côté droit

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : O.MATER.DEI.MEMANTO.MEI

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face tenant l’Enfant Jésus devant elle

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : ? DE.BOULONGNIE

Lieu de rattachement : Boulogne-sur-Mer (62)

Description : Vierge Marie (Notre Dame de Boulogne) de face, assise dans un bateau et tenant l’Enfant Jésus dans les bras

Forme : Rond

Inscriptions : O.MATER.DEI.MEMANTO.MEI

Lieu de rattachement : Boulogne-sur-Mer (62)

Description : Vierge Marie (Notre Dame de Boulogne) de face, assise dans un bateau et tenant l’Enfant Jésus dans les bras

Forme : Carré inversé

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face, tenant l’Enfant Jésus sur son côté gauche. Grènetis tout autour et fleur à chaque coin

Forme : Carré inversé

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie de face, tenant l’Enfant Jésus sur son côté gauche. Derrière elle un damier

Forme : Fleur à huit pétales

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie assise sur un trône, l’Enfant Jésus assis à côté d’elle sur un tabouret, peut-être un personnage à identifier de l’autre côté (bouton incomplet)

Forme : Rond

Inscriptions : HRS

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie assise sur un trône, tenant l’Enfant Jésus. De chaque côté une femme, tenant également chacune un enfant.

Forme : Rond

Inscriptions : Anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Vierge Marie assise sur un trône, tenant l’Enfant Jésus. A ses pieds le corps d’un bébé emmailloté. Un ange de chaque côté.

(Cf. Médailles religieuses du Pas de Calas, L. Dancoisne, p.27, trouvé à Arras)

Forme : Octogone à côtés concaves

Inscriptions : AVE.GRACIA

Lieu de rattachement : inconnu

Description : scène de l’Annonciation : l’Ange Gabriel face à la Vierge Marie. Le texte dans un phylactère.

Non identifié

Forme : Rond

Inscriptions : LIZ

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Un chevalier à droite attaquant un soldat tenant une épée. Un corps de soldat démembré sous le cheval

Forme : Rond

Inscriptions : anépigraphe

Lieu de rattachement : inconnu

Description : Un arbre sur lequel sont accrochés de part et d’autres deux écus. A gauche l’écu de France à trois fleurs de lis et à droite un écu « parti à une fleur de lys et demi et une hermine et demi », à identifier (Anne de Bretagne ?)



[1]     A l’exception de deux enseignes non identifiées, l’une représentant un combat entre un chevalier et des hommes d’armes, et l’autre des écus accrochés à un arbre. Il n’est pourtant pas exclus non plus que ces deux boutons aient un lien religieux malgré tout.

[2]     FORGEAIS, Arthur, Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine, Paris, t. I, 1862

     [3]    BRUNA, D., Enseignes de plomb et autres menues chosettes du Moyen Age, Paris, fév.2007,   " Une enseigne est un insigne vestimentaire : un petit objet, une broche de matériaux divers, fait d’or, d’argent, de plomb, ou parfois même taillé dans une étoffe ou un feuillet de parchemin. L’enseigne se porte, disons plutôt qu’elle se coud ou s’épingle dans l’épaisseur de l’habit pour des raisons diverses. Apparues respectivement au XIIe et au XIVe siècle, les enseignes de pèlerinage et les enseignes profanes sont plus précisément de petites plaquettes de formes variées, pleines ou ajourées (...) elles sont toutes pourvues d’un moyen d’un moyen de fixation – annelets sur les bords ou épingle au revers – qui permettait de les arborer. "

[4] DANCOISNE, Louis, Médailles religieuses du Pas de Calais, Arras, 1880, p.27

[5]     Non pas une mode au niveau de l’utilisation d’un objet ostentatoire, mais plus une mode au niveau du type d’objet utilisé, de sa forme et des décors.

[6]     Sur les quatre enseignes dont les origines nous sont connues, trois proviennent de Marne et Haute Marne

[7]     Hypothèse de l’auteur lui-même, liée aux lieux de trouvailles majoritaires : la Marne et Haute-Marne.

[8]     Hypothèse de l’auteur lui-même, liée à la présence des reliques du saint dans cette ville et conservée dans l’abbatiale Notre-Dame-et-Saint-Elme. Pèlerinage existant depuis le moyen-âge.

[9]     FORGEAIS, Arthur, Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine, Paris, t. I, 1862

[10]    Attribution déterminée par l’auteur lui-même, liée à la présence des reliques du saint dans cette ville. Pèlerinage existant depuis le moyen-âge.

[11]    Dont un exemplaire publié dans le magazine Détection Passion.

[12] HUCHER, M. E., Des enseignes de pèlerinage,  p.27, Extrait du Bulletin Montmontal, Caen, 1853

[13]    Attribution déterminée par l’auteur lui-même. L’enseigne a de plus été découverte en Moselle, ce qui conforte l’attribution.

[14]    FORGEAIS, Arthur, Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine, Paris, t. I, 1862



24/02/2014
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